En bâtiment, le faux plafond est un ouvrage incontournable dans les travaux de rénovation. Il est rapporté sous l’existant à divers desseins. L’usuel est l’utilisation de la hauteur de plénum pour le passage d’éléments techniques et report d’éclairages. L’accessoire est le recouvrement de propreté quand les travaux de reprise sur l’ancien sont trop lourds.
Il peut être autoportant et ou solidaire du support. Dans le premier cas, il s’agit d’une structure rails-montants, les sections sont déterminées en fonction de la distance entre points d’appuis, on le destine pour l’essentiel aux pièces de petite taille n’excédant pas 12 m². L’autre technique de pose est l’emploi de fourrures, ce sont des longueurs métalliques rapportées à des points de suspension ancrées dans la surface à occulter. En sous face de dalle hourdis, pour l’accrochage des fourrures, il est fait usage de griffes quand ceux ci sont apparents, à défaut on utilise les cavaliers plus tiges filetées. Sous plancher bois, on visse en poutraison des suspentes pour le ferraillage. En aucun cas, un vissage des plaques de plâtre en direct sur les poutres ne doit avoir lieu sans quoi cela se traduit dans le temps par un cisaillement des parements, car le bois étant une matière organique, il est soumis à variations.
Pour savoir quel pourra être la hauteur fini du nouveau rapporté, l’addition des épaisseurs des constituants de l’ensemble soustrait à l’existant ne suffit pas. En effet, dans l’ancien, il est très rare qu’on ait des surfaces rigoureusement planes. C’est pourquoi, avec un laser, on reporte un trait de niveau horizontal, il nous renseigne sur le point plus bas : c’est le référent pour déterminer l’entre deux et savoir ainsi quel sera la distance du sol au neuf.
En ouvrages plaques de plâtre, le faux plafond est comme la contre cloison, ce sont quasi les mêmes ossatures mais en position horizontale, pour une isolation thermique et phonique on peut de même, leur adjoindre un isolant et additionner les parements.